Je suis rapidement arrivé à la conclusion que si nous voulions un bon son pour notre chœur et notre orgue, il serait préférable de les placer l'un en face de l'autre. Cette disposition permettrait d'obtenir un mélange homogène lors de mes mixages ultérieurs.

Chef de choeur, organiste, directrice artistique et ingénieur du son étaient reliés par casques et micros, de manière à pouvoir s'entendre et communiquer.

Les sorties indépendantes des casques sont un élément clé, permettant à chacun de vivre une expérience sur mesure, sans rien enlever aux autres.

Par exemple, lorsque Guillaume voulait mieux entendre l'orgue et que Florence avait besoin d'un volume de chorale supérieur, ils pouvaient le modifier en conséquence sans se déranger l'un l'autre. 

Florence avait même amené une caméra et un moniteur vidéo pour voir Guillaume diriger, comme s'il se trouvait en face !

Un point de difficulté pour les choristes avec ces œuvres difficiles à exécuter était la précision. C'est pourquoi, avant l'enregistrement, Hameline Abraham Framboisine était venue aider à faire en sorte que chaque son soit cohérent à la fin.

Elle assurait également le coaching vocal durant l'enregistrement, qui permettaient aux chanteurs de mieux appréhender les passages compliqués. La reprise de certaines parties a permis de mieux appréhender les passages complexes avec lesquels ils avaient du mal.

Nous avons ensuite enregistré le Requiem de Fauré pour terminer la prise de son du CD, qui a été réalisé en un jour et demi.

Bien que le travail fut intense, l'ambiance ainsi que la musique étaient tout simplement extraordinaires !

Le restaurant était rempli de rires et de chants alors que chaque membre partageait des histoires sur cette expérience incroyable

après que le démontage ait été effectué rapidement à l'aide de tous les choristes.

Comme j'avais envie de visiter Nantes depuis un certain temps, j'ai passé la journée du lendemain à explorer cette belle ville pendant mon temps libre avant de repartir...